mercredi 28 avril 2010

Pas Debout, Ni Assis, Ni À Genoux, Ni Prosterné...

Bon, j'allais enfin publier, 24 heures trop tard, ma Lettre Ouverte À Pierre Rinfret, ma réplique à ses commentaires épais d'avant-hier soir à l'Attaque À 5.

Mais voilà qu'un éditorial de La Presse met le doigt sur un beau bobo que je ne pouvais ignorer: Washinton prend de plus en plus de place dans la politique canadienne.

Oui, l'éditorialiste fait preuve de démagogie pour arriver à sa fin, à son point, mais quand même, le message passe - et passe bien.

Avec des Conservateurs au pouvoir à Ottawa qui sont moins-que-minoritaires mais qui gèrent le pays comme des rois fils-de-Dieu, le Canada, ce Beau Grand Pays, le ''plusse meilleur au monde'' n'est pas debout, ni assis, ni a genoux ou prosterné, mais bien tout nu et à quatre pattes devant les américains.

Une méchante chance qu'ils n'ont plus un cowboy au pouvoir, eux, qui ne demande qu'à nous rider...

mercredi 14 avril 2010

Ghislain Poirier À La Rescousse De La Culture

Depuis le temps que j'en parle aussi - 2005 dans la vraie vie, 2008 en blogues, 2009 en blogues, presque 2010 en blogues - voilà que les médias s'intéressent enfin au problème croissant de la Culture Indépendante qui se meurt dans notre belle ville qui, elle, continue de se vanter sur toutes les plate-formes internationales qu'elle trouve, du Grand Prix aux Sommets Économiques aux manifestations artistiques - tout en donnant des amendes aux artistes qui osent afficher leurs spectacles en public, en fermant par dizaines les petites et moyennes salles de spectacles, surtout celles qui ne sont pas affiliées à Spectra, qui semble être le Propriétaire et Gérant de la Culture-Québécoise-Qui-N'Est-Pas-Angélilienne.

Et si ça a pris Ghislain Poirier pour que ça sorte, soit. C'est un crisse de bon gars, et tout un DJ; son nom a une portée qui, je l'espère, finira par atteindre la bonne oreille au pouvoir - quoiqu'aujourd'hui, dans les bureaux du maire, on disait ne pas connaître Poirier. Faut quand même être ignorant de ce qui se passe dans sa propre ville... faut croire qu'un abonné de l'OSM (pour bien parraître en donnant ses tickets à ses voisins ou ''donateurs spéciaux'') qui va au musée juste quand il y a une occasion de se faire de la presse n'ira pas dans des soirées ''Bounce Le Gros'' qui attirent 2000 personnes au Métropolis...

Bande de caves.

vendredi 9 avril 2010

Les Gladiateurs Des Temps Modernes

Une semaine en retard (ça m'avait échappé), mais un gros bravo à David Lemieux, qui a passé le K.O. à Walid Smichet, pas un deux de pique, à 57 secondes du 2e (!) round.

Un cogneur, je vous dis.

Pour un court vidéo, allez ici.

Ce weekend, le plus gros défi à date pour Lucian Bute. Je lui souhaite une aussi belle victoire.

jeudi 8 avril 2010

Pierre Curzi Se Réveille

Tiens, Pierre Curzi vient de se rendre compte, après une vaste étude, que le fait Montréalais devient de plus en plus anglophone... ça doit faire un méchant bout de temps qu'il n'est plus en ville, parce qu'on le ressent partout, à tout bout de champ.

Que ce soit le rayonnement international de notre culture (Céline Dion en anglais partout dans le monde, Arcade Fire, Wolf Parade) ou le ''fait Facebook'' qui apprend mieux l'anglais à nos jeunes que même nos écoles peuvent le faire, en passant par la chute du mouvement indépendantiste et la montée de l'américanisation (surtout par la culture hip hop auprès de nos jeunes), le fait français recule, et le fait anglais fait des gains, en soi.

Ajoutons à cela le fait que le succès engendre le succès: le fait qu'Arcade Fire ait marché autant a attiré des jeunes anglo-canadiens à emménager dans notre belle ville pour y tenter leur chance aussi; les succès répétés en informatique ont fait qu'EA (Electronic Arts) et Google ont implanté des bureaux en ville et Apple s'y est ouvert un magasin - toutes des compagnies dont les exigences internationales sont en anglais; l'énorme expansion de l'université Concordia, une école anglophone, qui attire de plus en plus les étudiants étrangers (surtout asiatiques), qui viennent de pays où, dorénavant, l'anglais est la langue seconde et le français n'est qu'un détail (alors qu'historiquement, le françias y avait une place prépondérante).

Ça donne des gains importants d'un côté, et une absence de vouloir de l'autre.

Et le PQ est le plus à blâmer dans tout ça, parce que depuis l'échec référendaire de 1995, au lieu d'amener tout le monde dans la même direction, ils ont tenté de diviser pour conquérir, en semblant oublier que notre force était d'être rassembleur.

En mettant de côté ''les ethnies'', ils ont fait reculer 25 ans de progrès linguistique et les ont fait vouloir se rallier à ''la minorité abusée'' anglophone. Et chaque fois que Pauline Marois s'ouvre la trappe, la haine envers le fait français augmente, de ce côté-là.

Ça donne deux décénnies de Jean Charest, un parti Libéral provincial qui a l'air rassembleur même s'il élimine peu à peu tous les avancements de société des 50 dernières années et augmente les frais des moins biens nantis tout en gardant leurs amis crosseurs à l'abri des regards - et dans les abris fiscaux.

Vraiment, bravo. Et: Fuck You.

lundi 5 avril 2010

Murphy Peut Bien Aller Se Rhabiller

Pour la première fois de ma vie, je n'ai pas été malade de l'hiver: pas de grippe, de rhume, ni même une indigestion. Et sans vaccin, s'il-vous-plaît.

Il est donc normal que samedi, alors qu'il faisait un beau 25 degrés à l'extérieur, vêtu d'un jeans, de souliers, d'un t-shirt, un kangourou et une casquette, j'attrape un rhume - parce qu'en avril, il ne faut pas se découvrir d'un fil, comme le dit le vieux dicton du 16e siècle.

Parce que malgré 600 ans d'évolution, dans les faits, je ne suis pas mieux qu'un paysan français qui ne se lavait pas et jetait ses excréments par la fenêtre.

Fait chier.