mercredi 14 décembre 2011

Clarté

Ces temps-ci, je pense plus foncé, ça tend vers le noir. Mais les mots manquent. Le reste, non.

Désolé qu'on s'est manqués la semaine dernière: trop de gens, pas assez d'heures.

Mais bientôt, mon avenir ne sera plus garant de mon passé; ça va se replacer.

mercredi 30 novembre 2011

Lettre (Envoyée) À Richard Labbé

Finalement, on dirait que ça va devenir un blogue de correspondances...!

(mais non)

Donc, envoyé à Richard Labbé de La Presse, sous le titre ''faudrait lâcher le morceau'':
Cher Richard,

vous êtes mon chroniqueur/journaliste favori à la section des sports de La Presse. De loin, en plus, probablement.

Vous êtes parmi les seuls à avoir fait le virage ''entertainment + intelligence'', sarcasme, ironie et allusions à la culture populaire autre que sportive (Pearl Jam, Metallica!) à l'appui, comme les chroniqueurs américains de pointe - d'ailleurs, vous prenez des airs de certains d'entre eux, surtout ceux affectés au football, but I digress... - de tout le journal - et sans vouloir être méchant envers lui, vous le faites vraiment mieux que Patrick Lagacé.

Par contre, que vous parliez d'Andrei Markov dans chaque texte est non seulement plate et redondant, mais aussi inutile, gratuit et méchant. Il s'est blessé en fin novembre 2010, a été opéré en décembre, et on a parlé d'une absence de 10 à 14 mois, en disant qu'il reviendrait au jeu d'ici Noël 2011. À l'époque. De tourner le fer dans la plaie - j'imagine dans le seul but de susciter la rage des ''fefans'' et/ou de démontrer votre désaccord vis-à-vis la signature de son dernier contrat cet été - à chaque texte, deux ou trois fois par semaine, tanne. Énormément.

Contrairement à Réjean Tremblay ou même Matthias Brunet, vous n'avez pas le lectorat nécessaire pour ''faire rouler des têtes'' - trop peu de québécois sont assez intelligents pour vous suivre pendant 20 paragraphes.

En insistant de la sorte, malheureusement, vous passez plus pour un Jean-Charles Lajoie, un clown qui répète toujours les trois mêmes catchphrases, pour son seul plaisir parce que son public #1 se trouve dans sa tête.

Vous êtes trop bon pour ça. Il faut savoir quand s'arrêter, et pour le sujet de ''les nouvelles de Markov demeurent les mêmes'', c'était le 15 octobre. Ou au pire à son retour de Floride.

Sur ce, j'aime bien quand, après une éternité sans texte de votre part, vous revenez en force avec 5 textes en 2 jours, certains avec des paragraphes recyclés, mais quand même du bon stock.

Allez, au plaisir de vous lire demain,
 
Sébastian Hell
blogueur et musicien

http://www.myspace.com/sebastianhell
http://www.sebastianhell.blogspot.com
http://www.hellsvaluablecollectibles.blogspot.com

vendredi 25 novembre 2011

Lancement: 4 Minutes To Midnight

Mes amis chez 4 Minutes To Midnight - une revue littéraire plus souvent qu'autrement alliant poésie et mise en page, figures de style autant que typographie, lancent leur édition courante ce soir, plus bilingue qu'à l'habitude.

Aussi, cette fois-ci, la revue est dédiée à Expozine et la mise en marché de l'art indépendant au Québec; j'y ai contribué un texte en français, articulé autour de la musique. Par contre, mon texte s'est vu modifié quelque peu...

C'est donc sans complexe que je vous offre ici ma version originale, alors que vous pouvez commander la version abrégée et re-montée sur le site de la revue.


Le Québec, en tant qu’îlot majoritairement francophone dans un océan anglophone, est unique dans sa façon de voir la Culture, dans un pays où les deux peuples colonisateurs tentent tant bien que mal de se différencier culturellement des États-Unis.
Le Canada anglais a réussi à former des artistes qui se différencient de leurs compères américains de deux façons : en encourageant ceux qui en sont carrément différents (The Tragically Hip et Rush en musique, le Woodlands Style ou les Painters Eleven en peinture, le Vancouver School en photographie pour ne citer qu’eux) d’une part, et en s’hyper-américanisant de l’autre et faire des artistes canadiens-anglais des figures importantes aux États-Unis (Nickelback, Shania Twain et Céline Dion en musique, Michael J. Fox, Pamela Anderson et Jim Carrey au cinéma, Margaret Atwood et Douglas Coupland en littérature)- s’inspirer du star-système et l’infiltrer pour foisonner.
Au Québec, vu le contexte de la langue, les éditeurs se sont rassemblés pour s’entraider et créer une sous-culture (du point de vue nord-américain) qui deviendrait son propre star-système, avec une demi-douzaine de ‘gros’ éditeurs de livres, deux plus grandes compagnies de disques (Audiogram et Québécor) et un tout petit groupe de producteurs de cinéma qui engage toujours les mêmes visages, qui changent aux 10 ou 15 ans.
Le hic, c’est que tout cet ‘establishment québécois’ continue de se vendre comme étant des regroupements d’artistes indépendants, des petits travailleurs honnêtes pas trop riches, qui ne sont que des mouches comparées à leurs comparses américains, sauf que ce sont eux qui dominent la culture populaire, la radio, la télé, le cinéma, les salles de spectacles (surtout celles de plus de 100 places), les comptoirs à journaux… sans compter que Québécor est une grande entreprise d’envergure internationale qui tisse ses toiles dans la plupart des domaines économiques.
Et le reste de la Culture, celle qui n’est pas annoncée dans les épiceries, doit soit être considéré comme ‘la relève’ qui tente de percer dans ce marché, soit une culture vraiment, absolument indépendante, résolument en marge. En fait, plusieurs variétés de sous-cultures existent : quelques-unes tournées vers les Américains (punk hardcore, fanzines) ou vers les Européens (la musique métal et les films gore), la filière indie-rock à succès, les punks francophones, les poètes qui font plus de spectacles/lectures qu’ils n’ont de textes sortis en recueils…
N’empêche qu’on semble loin du Refus Global, qu’il ne se dégage guère d’unité, d’esprit de corps. Qu’on pense seulement au groupe punk The Sainte Catherines : leur leader, Hugo Mudie, a lancé sa propre compagnie de gérance, L’Écurie, qui en plus produit des spectacles et un mini-festival nommé le Pouzza Fest; un de leurs anciens membres, Wood Nadeau, promeut aussi des spectacles – d’abord seul, puis avec le collaboratif Mon Œil, devenu depuis L’œil du tigre, qui est avec le temps aussi devenu une maison de disques. Et bien que les deux clans collaborent souvent, à présenter des spectacles chacun de leur côté, ils se divisent le public-cible – pas seulement en argent, dont le montant est, avouons-le, quand même assez minime, mais surtout en gestion de temps. Qui a le temps d’aller voir deux concerts du même type par semaine alors que l’offre de divertissement à Montréal est presque sans limite?
Il y a aussi ce qui se produit entre les scènes différentes : la scène noise nouvellement implantée à St-Henri se rend moins souvent sur le Plateau ou dans le Mile-End; les salles du centre-ville ferment à vue d’œil, par dizaines, et celles qui demeurent sont trop grandes pour accueillir des groupes de moindre envergure et des projets plus osés. Les salles underground qui opèrent à la limite de la légalité se font fermer et celles qui demeurent se voient forcées d’opérer avec des budgets intenables, résultant en des factures salées qu’elles refilent aux groupes qui désirent s’y produire.

Il faudrait un organisme qui chapeaute toutes les scènes, presque bénévolement, afin de laisser libre cours aux artistes pour que ces derniers puissent s’occuper de faire ce qu’ils font de mieux : de l’art. Parce que créer est assez pointu en soi, et qu’après la création, vient la mise en marché et/ou la distribution de l’œuvre, qui elle non plus n’est pas qu’une partie de plaisir.

Mais aucune des grandes institutions ne veut en prendre charge : les ‘grands’ éditeurs préfèrent garder ceux qui font déjà partie de leur star-système; les ‘grands’ festivals préfèrent les artistes internationaux ou les ‘grands noms québécois’; les festivals de région n’en ont que pour les rockeurs de radio; et Pop Montréal est bien trop occupé à faire venir des oubliés des fins fonds des États-Unis qui n’ont pas fait de concerts depuis plus de 30 ans que de prêter l’oreille (et leur vitrine médiatique exceptionnelle) aux groupes émergents qui ne font pas partie de leur cercle d’amis.

Il faut dire que plusieurs musiciens, en jouant dans trois ou quatre groupes en même temps, trouvent eux-mêmes les moyens de se tirer des balles dans les pieds en multipliant l’offre d’entertainment (et par le fait même les demandes de subventions et les applications aux nombreux festivals et événements), en divisant le nombre de lieux d’exposition (en s’y produisant avec leurs groupes dits ‘secondaires’) et en étirant la patience de leurs proches, qui finissent par ne plus savoir où donner de la tête.

Et tout ça parce qu’il est dorénavant tellement facile de produire de la musique à rabais, soit en enregistrant live dans les locaux de pratique, en spectacle, ou chez soi sur un ordinateur – même un portable. Et ensuite, pour le sortir, il suffit de graver un CD-R encore dans son ordi, ou de convertir en mp3 et l’envoyer à tout le monde.

Par contre, ce qui est compliqué, c’est de sortir de sa scène, de son noyau d’amis et d’irréductibles, de propager son message à un plus grand nombre d’oreilles. C’est là que de converger les scènes, de collaborer entre groupes, genres, promoteurs et labels pourrait profiter à plusieurs groupes - surtout dans une ville cosmopolite, culturellement vivante, curieuse et dépensière comme Montréal.

Parce que si une revue est limitée par son tirage (physique, elle n’a aucune limite numérique, évidemment), il n’en est rien de la musique qui, elle, se retrouve déjà en mode internet de nos jours et qui, plus souvent qu’autrement, tire sa force d’être entendue en direct, en concert, de la communion directe entre le public et l’artiste.

Et je persiste à croire qu’une ville comme Montréal peut très bien abriter autant de salles de spectacles aujourd’hui qu’en 2009 (on en compte une soixantaine de moins à l’heure actuelle), et qu’elles peuvent toutes être pleines – et que tous pourraient y trouver leur compte.

C’est d’ailleurs pourquoi j’organise chaque année UnPop Montréal – pour donner aux artistes une plate-forme où se présenter, où expérimenter, où s’amuser. Des spectacles gratuits pour inciter les gens à découvrir les perles rares qui ne demandent qu’à s’exprimer.

Parce que comme le dit si bien Wood Nadeau :

''La beauté de faire de la musique en ce moment, c’est que l’Industrie n’est plus en contrôle de la situation, nous le sommes. Et si l’Industrie tombe ou meurt, nous demeurerons actifs, parce que nous n’avons pas peur de perdre de l’argent, tant qu’on s’amuse comme des fous pendant ce temps-là.''

Le plaisir de créer d’un côté, le plaisir d’écouter de l’autre. Le retour à la case départ, à l’essentiel. Dire qu’on s’est laissé dire qu’on avait besoin de plus que ça pendant 50 ans…

Événement Facebook, pour ceux que ça intéresse.

Lettre ouverte à Gérald Tremblay

Suite à l'expulsion des Indignés du Square Viger, j'ai écrit cette lettre au maire de Montréal Gérald Tremblay:


(vous pouvez faire de même au maire@ville.montreal.qc.ca ou au geraldtremblay@ville.montreal.qc.ca)

Cher maire Tremblay,

je me rappelle d'une époque où il faisait bon vivre à Montréal.

Les transports publics passaient régulièrement, les rues étaient solides - lire sans nids-de-poule - et les trottoirs étaient beaux. Il n'y avait pas autant de graffitis laids, et beaucoup plus d'arbres. Les policiers n'avaient pas des airs de boeufs et dialoguaient avec les gens dans la rue (jeunes, vieux, passants, cyclistes).

S'il y avait corruption systématique dans les pouvoirs publics, c'était pas mal mieux caché qu'aujourd'hui. Montréal respirait la Culture, le bonheur, la joie de vivre.

Et tout le monde avait une histoire du genre ''mon oncle s'est chicané avec sa femme, il est allé coucher dans le parc pour le nuit''.

Or, semble-t-il que ce temps est révolu. Dorénavant, non seulement il s'y ferait expulser, il aurait aussi une amende et se ferait probablement tabasser en plus.

Les parcs sont un espace public. A-t-on si peur des itinérants qu'on doive les fermer à la même heure que les dépanneurs arrêtent de vendre de la bière, sinon avant? Ça ne peut pas être une question de sécurité, parce que ce n'est pas comme si les forces de l'ordre les arpentait à toute heure du jour, donc la nuit, ça devrait être pas mal pareil...

Ce qui m'amène au mouvement Occupy, les soi-disant indignés.

Ils ont une bonne cause, ils ne foutent pas le bordel, jouissent d'une attention médiatique internationale, règlent leurs problèmes à l'interne... pourquoi les expulser plutôt que les aider? Parce que les Américains sortent les leurs par la force? Il serait tellement plus simple et rentable pour la Ville de leur fournir balais et sacs de poubelles et leur demander de tenir l'endroit propre s'ils veulent rester - le square serait le coin de rue le moins crotté en ville. Avoir l'air de les soutenir améliorerait beaucoup plus l'image internationale de Montréal que, disons, un weekend de Nascar où les touristes viennent voir nos cônes oranges - et les travaux publics seraient faits, à moins de frais.

En 2011, la répression devrait être le dernier moyen utiliser pour enrayer un problème - tous les intervenants dans tous les domaines vous le diront; papa et la ''strappe'', c'est une époque révolue.

Bien en vous même si mal vous en a pris,


Sébastian Hell
auteur, musicien, citoyen

vendredi 11 novembre 2011

Crisse De Caves

Les lecteurs les plus assidus noteront que, récemment, j'ai beaucoup plus souvent répondu à des textes de Marie-Claude Lortie que de Patrick Lagacé.

Les raisons sont fort simples: Lagacé écrit beaucoup moins, et quand il le fait, il écrit moins de conneries. Lortie, elle, écrit des chroniques et des blogues qui font réfléchir. Qui me font réfléchir, du moins, car il semble que la pauvre en endure des vertes et des pas pures.

Sérieux. En 2011. Au Québec.

Sacrament.

On n'est pas sortis du bois.

Notons qu'elle mentionne que ce n'est pas mieux ailleurs; vrai, sauf qu'ici, généralement, je m'étais habitué à ce qu'on soit en avance sur les autres vis-à-vis les droits et le respect de tous: minorités visibles, homosexuels, femmes.

C'est ben beau les jokes de mon'oncle, mais faut montrer que c'est une blague; sinon, on devient le con qu'on imite. Et ça, c'est moins drôle pour tous.

vendredi 4 novembre 2011

Saumon Et Poisons




Dans le même ordre d’idées que ma chronique sur la bouffe du mois dernier, j’ai eu un léger mal de cœur en lisant le texte d’aujourd’hui de Marie-Claude Lortie (oui, encore elle!) qui traite des poisons utilisés par les pisciculteurs éleveurs de saumons, qui tuent les homards et crustacés dans le seul but de nous donner un plus grand nombre de poissons de moins bonne qualité.

Et, puisque ces élevages se font en mer (alors qu’une piscine géante ou, au pire – et le mot ''pire'' y prend ici tout son sens – un lac artificiel aménagé avec un ruisseau qu’ils pourraient remonter pour frayer et renouveler l’espèce ferait autant l’affaire), on pollue l’océan pour une cause, somme toute, assez futile.

En plus de la quantité inimaginable de petits poissons qu’on utilise pour les nourrir.

De quoi se questionner sur la pertinence de manger de ces saumons-là…

mercredi 26 octobre 2011

Pauline Marois En Danger

Patrick Lagacé, ce matin, s'étonne que la job de Pauline Marois soit à ce point en danger.

J'y ai répondu par ceci:
Justement, on la connaît bien, la reine du couteau.

Coupures (et hausses de frais afférents) massives en tant que ministre de l'éducation, coupures encore plus massives en tant que ministre des finances.

Couteaux dans les dos de Bernard Landry (qui avait quitté son poste en claquant la porte) et André Boisclair (c'est elle, rappelons-nous, qui avait sorti qu'il avait pris de la coke, pas un rival d'un autre parti).

Ce n'est pas une leadeuse, c'est une crosseuse.

Ils ont plutôt publié cela:

Justement, on la connaît bien, la reine du couteau.
Coupures (et hausses de frais afférents) massives en tant que ministre de l’éducation, coupure (sic) encore plus massives en tant que ministre des finances.
Couteaux dans les dos de Bernard Landry (qui avait quitté son poste en claquant la porte) et André Boisclair (c’est elle, rappellons-nous (re-sic), qui avait sorti qu’il avait pris de la coke, pas un rival d’un autre parti).
Ce n’est pas un bon leader.
 Donc, elle n'est pas ''un bon leader'', mais elle n'est pas ''crosseuse'' non plus!

mardi 18 octobre 2011

Les Jours La Baie

Ah, les pubs de ma jeunesse.

''Chu tanné de me torch...''

La grande classe!

jeudi 6 octobre 2011

J'aime La Chronique ''J'aime'''


C'est drôle, il me semble que je lis la revue Nightlife depuis des années, que je vais sur leur site web de temps en temps, mais jamais je n'avais remarqué leur chronique ''J'aime'' qui, il appert, sort chaque jeudi.

J'aime, en tous cas.

mercredi 17 août 2011

Mieux Manger: À Quel Prix?

Marie-Claude Lortie de La Presse demande aujoud'hui dans son blogue si vous seriez prêts à payer le ''vrai'' prix pour mieux manger, question inspirée du fait que les rotisseries St-Hubert ont choisi de nourir leurs poulets de farine animale, pratique qu'ils avaient suspendue pendant la crise de la vache folle.

Voici ma réponse:

Que St-Hubert ait pris cette décision écoeure et déçoit au plus haut point.
Le hic, c'est quand on commence à parler du prix de la nourriture en épicerie.
Parce sortir au St-Hubert, si la différence entre du poulet de bonne qualité et de qualité douteuse n'est que de 40 cents le poulet comme le prétend un de vos lecteurs, il faudrait s'attendre à ce que le restaurant monte le prix de ses quarts d'un dollar, et ses demi-poulets de deux. Et tant qu'à sortir et payer mon assiette 5 dollars, aussi bien la payer 17 pour bien manger.
Mais à l'épicerie, entre manger de la merde pour 100 dollars qui va durer moins d'une semaine ou tripler la facture pour quelque chose de meilleur, je vais être tenté de choisir l'option plus accessible, le prix des autres commodités (loyers à presque 1000$, passe d'autobus à 80, internet, Hydro, etc) primant et privant du véritable choix.
Mais si j'avais à voler de la bouffe, ce serait bio, sans additifs et 100% naturel à tout coup.

vendredi 5 août 2011

Lagacé Contre-Attaque




Il m'arrive de critiquer Patrick Lagacé - journaliste à La Presse et co-animateur des Francs-Tireurs - pour ses positions idéalistes et idéalisantes à propos de la société dans laquelle on vit, qui, pour lui, abrite plus de bonnes personnes que de mauvaises, et que la proportion de malfaiteurs diminue au fur et à mesure qu'on grimpe les échelons des emplois dits honorables, tels que les policiers, soldats et politiciens. Et journalistes.

Toujours est-il qu'il nous a prouvé, dans un post de blogue hier, qu'il comprend exactement le rôle qu'est supposée jouer la presse dans notre société: celle de démasquer la vérité des clichés de notre monde et de la communiquer au petit peuple.

Les journalistes Américains se réveillent à peine d'une époque (un bon 10 à 15 ans) où ils ont été trop complaisants avec leurs élus, les firmes de bullshittage (relations publiques) et les grandes compagnies, avalant trop souvent les phrases vides et les mensonges pour aider l'État à justifier des dépenses folles ou des guerres injustifiées (qu'on pense au président Bush II et sa guerre en Irak) ou même pour copier-coller des communiqués de presse et prétendre qu'un simple lancement d'album, de film, de voiture ou de shampooing est une nouvelle digne de se retrouver en page fronticipice.

Sans parler des journaux à potins de style News Of The World et National Enquirer... 

Le beau Patrick est même allé au front pour défendre un de ses collègues qui s'était fait tasser par un ministre et son équipe en posant une question qui les troublait. Dans ces moments-là, rien d'autre à faire que d'applaudir.

mardi 2 août 2011

Tricoter serré




Empédocle, philosophe grec, a pondu il y a des siècles la phrase ''tout est politique''.

Plus le temps passe, plus elle s'avère vraie - mais plus elle est banalisée, aussi. La politique, ce n'est pas seulement les gérants véreux de notre existence, les lois, les hopitaux, l'économie...

C'est d'abord et avant tout de s'impliquer pour se rendre la vie meilleure, et la rendre meilleure pour tous. Et parmi les acteurs les plus importants de notre politique actuelle se trouvent... Les Ville-Laines.

Si vous avez manqué leurs apparitions dans Le Devoir et chez Pénélope McQuade, le blogue bilingue de Mimi Traillette (ma Ville-Laine favorite) vous offre ce matin deux liens qui expliquent les raisons derrière leur propension à tricoter en public.

''En route pour la gloire''? Je l'espère bien.

jeudi 14 juillet 2011

Bon 14 Juillet

Des Mots




En fin de semaine dernière, j'étais chez une amie pour un souper-BBQ très agréable, mais comme c'est le cas quand plusieurs personnes se retrouvent autour d'un verre, les sujets de conversations et opinions de tous les horizons sont passés de nos bouches à nos oreilles sans crier gare et sans filtre.

J'ai déjà oublié la plupart de ce qui a été dit ce soir-là, mais certains gestes, certaines attitudes me sont demeurées.

Ce qui m'amène au texte de blogue de mon amie Manon de ce matin; il se dit bien des choses autour d'un repas arrosé, et certaines paroles peuvent affecter une personne sans jamais que l'autre ne s'en rende compte.

C'est un ''pensez-y bien''.

mardi 12 juillet 2011

J'Veux Ben, Là...

... mais y'a des limites.




Déjà que l'item en question a probablement été fait en Chine, la traduction ne m'inspire rien de bon.

lundi 11 juillet 2011

La Fin D'Une Époque




Le célèbre restaurant Madrid, celui-là même qui abrite des dinosaures en plastique en son stationnement et cît à mi-chemin entre Québec et Montréal, fermera ses portes en août.

C'est d'une tristesse sans pareil.

Faut faire un dernier road trip pour y aller avant que ça ferme, sans blague.

mercredi 29 juin 2011

Casting De Rêve

Bien que la vidéo nous assure qu'aucun comédien ne joue dans l'info-pub, il est clair qu'Éric Hoziel - le Mac Templeton de Lance Et Compte - n'a pas l'air entièrement naturel dans ce clip...





Par contre, si quelqu'un sait où je peux m'en procurer une...

samedi 11 juin 2011

Lagacé Commence À... M'Agacer

Patrick Lagacé, de La Presse, se lance ce matin encore à la défense de ceux qui ne peuvent se défendre eux-mêmes, c'est-à-dire les policiers qui tuent des civils dans le cadre de leur emploi.

Après sa prise de position relativement comprenable dans le cas de Freddy Villanuova, ce ''jeune criminel de Montréal-Nord'', le voici ce matin qu'il défend les quatre policiers qui ont tué, mardi matin dernier, un itinérant qui se battait avec un sac de poubelles et un passant, qui ne faisait que se présenter au travail (un employé de l'hôpital Saint-Luc - j'imagine que Stephen Harper et Jean Charest vont appeler ça de la création d'emploi).

Trois balles ont été tirées, deux sur le sans-abris, une sur le passant. Alors que l'arme à feu ne doit être utilisée qu'en dernier recours.

Encore une fois, je suis issu d'une famille qui a incorporé le métier de policier (et de militaire) dans son arbre généalogique, pas un ado anarchiste anti-McDo. Dans tous les corps policiers (SQ, SPVM, GRC) qui les ont employés, jamais un d'eux ne s'est retrouvé dans une situation où la force fatale n'a été utilisée sans être le dernier recours. Même pour le sergent qui oeuvre dans St-Léonard et M'ontréal-Nord et doit faire face à une guerre de mafieux et de gangs de rue à tous les jours.

Il y a moyen de le faire.

Lagacé, absurde comme lui seul en est capable, y est allé de cette allégorie:

Dans un film américain, Bruce Willis aurait pris la situation en main. Hop, une prise de judo. Hop, une balle dans la jambe. Mais nous ne sommes pas dans un film américain. Nous sommes dans la vraie vie, dans une grande ville nord-américaine.

Le flic nord-américain ne tirera pas une balle dans la jambe de Mario Hamel, en ce mardi matin. Il n'est pas entraîné pour cela. Il est entraîné à tirer au milieu du corps. Il est entraîné à tirer pour tuer.
Si c'est vrai, alors incorporons-donc quelques cours sinon d'arts martiaux alors d'auto-défense de base de style ''un homme contre un homme et son couteau'', le genre de cours qu'un doorman de bar trouve le moyen de terminer en deux semaines, de soir, entre des quarts de travail sur Crescent ou Ste-Catherine où il doit, justement, faire face à des épais armés en état d'ébriété presque chaque soir, sans jamais en tuer un et - plus important encore - sans jamais mourir lui-même. C'est faisable pour un boeuf de 350 livres qui travaille presque au salaire minimum avec son QI sous-normes, ce devrait l'être dans les écoles de police. Me semble.

samedi 4 juin 2011

Recyclage

J'ai écrit ce commentaire suivant en commentaire sur le blogue de mon amie Manon. J'ai trouvé qu'il se tenait aussi en solo. Le voici:

Souvent, je pousse fort pour me faire valoir pour moi-même. Presque toujours, même.

Parfois, par contre, je pousse trop, allant même parfois plus loin que moi-même. Et pas toujours en bien.

Drôle d'action, s'affirmer. Work-in-progress.

mardi 12 avril 2011

Où Manger À Mourial

Mon amie Marie-Christine s'est partie un blogue qui évalue les restaurants milieu-de-gamme (repas à moins de 100$, mais généralement plus que 20). La bouffe et le service y sont évalués séparément, sur une échelle (subjective) de 10 points.

On le retrouve ici.

Quelques observations:
1. J'ai hâte qu'il soit plus fourni.
2. L'idée de base de le faire bilingue était bonne, mais pas celle de le faire en sautant d'une langue à l'autre à chaque phrase; semble-t-il qu'à l'avenir, ce sera corrigé.
3. J'adore qu'en cliquant sur le nom du resto, dans le titre, on soit amené à son site web.

dimanche 6 mars 2011

Le Hockey Senior En Région

Je suis un mordu du hockey. Du sport et des joueurs plus qu'un d'un club spécifique (depuis la disparition des Nordiques de Québec et de la retraite de Patrick Roy puis Joe Sakic de l'Avalanche du Colorado).

Les Jeux Olympiques en sont mon incarnation favorite, parce qu'ils mettent en valeur les meilleurs joueurs de chaque pays. Plus souvent qu'autrement, je prends pour la Finlande ou la Russie, presque jamais pour le Canada; l'an passé c'était pour les Slovaques et Jaroslav Halak. Et les Américains et leur vedette slovaque née à Québec, Paul Stastny.

Je regarde du hockey de tous les calibres: de la LNH presque chaque soir, du junior, du senior, du niveau universitaire, du semi-pro... j'aimerais probablement devenir entraîneur de gardiens, moi qui ai été un assistant-professeur dans une école de hockey pendant mes années Midget et Junior...

Il y a quelques semaines, j'ai amené mon père voir un match senior à Sorel, contre un club de Trois-Rivières, il me semble, et, pris dans l'ambiance de violence bon enfant qui y régnait, j'ai été déçu, en fin de compte, que les arbitres aient réussi à empêcher les matamores des deux clubs de se battre - par deux fois. On parle d'adultes consentants à des coups sur la gueule; il y avait, le même soir, à Québec, un combat de boxe de championnat du monde qui a rempli le Colisée... tout aurait probablement été fait dans les règles de l'art.

Pas un art hyper noble, mais quand même. C'est la marque de commerce de la LHSPQ, les batailles. C'en est son folklore.

Là où je déchante... en fait, il y a plusieurs cas où je déchante. Dans le hockey mineur, du hockey qui met en vedette des moins de 18 ans, absolument pas. Dans la LNH non plus: il s'agît de la meilleure ligue au monde, où les meilleurs joueurs doivent s'exprimer. Plus souvent qu'autrement, un matamore professionel est plutôt malhabile au 'vrai' hockey, il n'est donc pas à sa place dans la meilleure ligue au monde. Ça me frustre également lorsqu'un goon s'attaque à - et blesse - un joueur de talent, un club perd au change, l'autre y gagne trop, et la santé d'un être humain est mise en danger.

Mais les pires cas sont ceux qui impliquent des joueurs et des membres de la foule. L'ultime disgrâce. Comme c'est arrivé à St-Tite dernièrement, alors que les joueurs de Donnacona s'en sont pris à des spectateurs à coups de bâtons et de poings. En voici des extraits:



vendredi 25 février 2011

L'Air Du Politically Correct




Définition du mot lesbienne, selon un site web ''pour elles'':
"Les lesbiennes sont partout" et nous pouvons en être très fièr-e-s.
* Le terme « lesbienne » se réfère à toute personne qui s'identifie comme lesbienne, bisexuelle, butch, androgyne, gouine, trans, queer ou qui ne veut pas être identifiée du tout.
''Gouine'' et ''butch'', ça me semble péjoratif. Mais celui qui m'a le plus troué le cul, c'est le dernier: ''qui ne veut pas être identifiée du tout''.

Donc, si je me fie à ça, les gens qui ont collaboré à des enquêtes policières et qui ont dû changer d'identité pour ne pas être retrouvés (les fameux 'witness protection' en anglais), ce sont des lesbiennes? Même les gars? J'imagine que quand on loge une plainte via un appel anonyme, on devient lesbienne de facto - ou une lesbienne-facteur, c'est selon.

Mon ami et co-blogueur Alexandre m'a fait remarquer que ça fait également d'Émile 'Butch' Bouchard, l'ancienne gloire du Canadien, une lesbienne.

mardi 15 février 2011

On Jase De Moi





Il y a deux semaines, je faisais une apparition remarquée lors d'un spectacle de The Lindbergh Line, un groupe de mes ami(e)s qui a beaucoup d'avenir. J'en parlais dans mon blogue anglo, ou du moins d'une critique du spectacle qui, ma foi, m'a comblé.

Voici une pas-vraiment-critique du même spectacle, en français cette fois-ci. Pas aussi bandante, mais bon.

lundi 17 janvier 2011

Tourisme Sexuel: Les Canadiens Champions!

Ne reste plus qu'un seul journal au Canada qui fait encore sa job, soit d'enquêter et de publier des faits, bien appuyés. Oui, je parle encore de La Presse. Cette semaine, Hugo Meunier dresse un portrait assez épeurant du tourisme sexuel en République Dominicaine, photos et vidéos à l'appui. Disons que ça frappe.

Les Canadiens sont ''des animaux'', violents, avares et disjonctés. Pire encore, parce que c'est légal là-bas, on y repousse les limites de l'acceptable.

Raison de plus de se dissocier du Canada, même si cette fois-ci, c'est pas mal nous autres qui en ruinent la réputation...