Donc... on se dirige vers des élections provinciales.
C'est donc dire qu'en l'espace d'une soixantaine de jours, nous allons avoir été accaparés par des élections fédérales inutiles qui ont à peine augmenté la minorité conservatrice, les fédérales américaines, et un autre gaspillage provincial qui pourrait se terminer en gouvernement minoritaire, ce qui serait un fiasco au plan des relations publiques, mais aussi un immense gaspillage de moyens financiers, alors qu'on se dirige tout droit vers une récession - ce qui me semble un non-sens.
Sans oublier qu'il risque d'y avoir des élections municipales tôt l'an prochain.
Au provincial, sérieux, ça aurait pu attendre... on dirait que Charest et ses sbires veulent profiter de notre écoeurantite électorale pour avoir une majorité, comme si, pour éviter de retourner aux urnes trop tôt, nous allions leur donner un mandat clair pour vendre nos montagnes à leurs amis, forcer les infirmières à travailler 60 heures par semaine sans pauses, tripler le coût de l'éducation post-secondaire, monter nos comptes de taxes et nous faire payer l'eau.
Quoique... dans un pays où on s'ennuie d'avoir un premier ministre à la limite du retardé mental parce qu'un cowboy antiféministe pro-guerre ami des pétrolières a pris sa place... tout est possible.
Donc, oui, il y a fièvre électorale. Mais dans le sens où la malaria est pognée et le delirium tremens est sur le point de sortir.
mardi 28 octobre 2008
La Fièvre Des Élections?
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