lundi 22 février 2010

Tempête Dans Un Verre Fabuleux

Bon.

Gros scandale dans les monde des olympiades: deux hommes à l'âge de la retraite, non seulement d'une toute autre génération mais complètement dépassés par au moins deux générations, sont outrés de la tenue ''d'un jeune'' qu'ils ne comprennent pas.

C'est vieux comme le monde, et, de mémoire de nord-américain (donc environ 50 ans), c'est arrivé avec Elvis, Les Beatles, Woodstock, le disco, Michael Jackson, le sida, le heavy metal, le grunge, les films d'auteurs d'action, le rap, le techno, les raves, l'apparition du mouvement indépendantiste, la disparition du mouvement indépendantiste et, là, ça arrive avec les fofolles aux olympiques.

Voici la déclaration-choc:



Claude Mailhot et Alain Goldberg dénigrent Johnny Weir
envoyé par Blazing37. - L'info video en direct.


Que Johnny Weir soit gay ou pas n'a pas d'importance; de toute façon, c'est son look qui frappe Claude Mailhot et Alain Goldberg (visiblement sous la ceinture). Bon, les groupes de défense des droits des homosexuels sont montés aux barricades - c'est normal, c'est leur job, leur seule raison d'exister - et les vieux se sont excusés, mais, dans le fond, on sait bien que des excuses, ça ne change pas une façon de penser, simplement la façon dont on va le présenter la prochaine fois.

On dit que les gays font 10% de la population; en fait, on le disait il y a 10 ans, est-ce toujours le cas? 10%, quand même, c'est assez pour être représenté 'visiblement', je veux dire qu'à 10%, il doit bien en avoir dans toutes les sphères de la vie, des métiers nuls (genre service à la clientèle), des métiers biens vus (disons des avocats et des profs), des métiers publics (mettons des politiciens et des athlètes) et ailleurs.

Et des gays, c'est comme le reste, il y en a de toutes les sortes, pour tous les goûts: des butchs, des fofolles, des ours, des 'qui fondent dans la population'...

C'est juste normal qu'il s'en retrouve, encore une fois, partout.

Et c'est primordial que ceux qui passent à la télé aient droit au même traitement, au même temps d'antenne que les autres de leur discipline, qu'ils soient vus par tous, petits comme grands; il s'en trouve pour vouloir 'sauver les yeux chastes de nos enfants', quand, au contraire, ils faut qu'ils voient l'étendue des possibilités que ce beau, grand monde moderne offre. L'étendue des couleurs de l'arc-en-ciel, si je puis m'exprimer ainsi.

Ce qui est inconcevable, par contre, c'est qu'un sport de compétition international où on fait le décompte des médailles obtenues par pays n'impose pas que tous ses athlètes portent un uniforme représentant leur pays. Maquillage, au pire, ok, exprimez-vous, lâchez-vous lousses, mais pas d'ailes d'anges ou d'accessoires. Si c'est bon pour les skieurs, les patineurs de vitesse, les hockeyeurs, les lugeurs, il faut que les patineurs artistiques y adhèrent aussi; c'est les Olympiques, après tout, pas le Festival de l'Originalité; on ne pisse pas par terre au musée, on ne crie pas en parlant sur son cellulaire à la bibliothèque, on ne se baigne pas nus à la piscine publique, et il n'y a pas de bâton de golf au basketball.

Mais, des gays, il y en a partout. Comme des femmes, des Noirs, des Smith et des amoureux. C'est normal; il ne faut pas les traiter différemment des autres, parce qu'ils sont des personnes à part entière, même s'ils ne l'étaient pas dans le temps où Mailhot et Goldberg étaient utiles à la société.

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