mardi 28 septembre 2010

La Prostitution Pour Contrer La Droite Religieuse

Grosse victoire judiciaire pour les prostituées mardi, qui se sont vus octroyés trois droits plutôt fondamentaux par la Cour Supérieure de l'Ontario dont celui de pouvoir dénoncer les clients dangeureux et celui de pouvoir engager des tiers partis (gardes de sécurité, réceptionniste).

Mais c'est aussi un grand pas en avant pour la Démocratie alors qu'on reculait beaucoup depuis quelques années. En effet, le fondamentalisme religieux revenait peu à peu dans le monde politique et les Droits Humains - surtout ceux des femmes, homosexuels et minorités visibles - en prenait constamment pour son rhume; quand ce n'était pas les politiques rétrogrades de Stephen Harper, ça pouvait être au provincial (partout au pays), en Arizona où avoir le teint foncé est maintenant passible de fouilles et de déportation, ou des religieux trop chrétiens ou trop musulmans qui trouvaient que la Société s'éloignait trop des ''bonnes valeurs'' bilibques/de la charia - deux systèmes de pensée révolus depuis au moins la Révolution Industrielle.

Une loi qui permettrait aux prostitué(e)s, en majorité des femmes, une protection ne serait-elle que minime, c'est un contre-coup contre ceux qui voudraient nous empêcher de faire tout ce qui nous procure du plaisir, que ce soit dans la chambre à coucher ou dans la vie en général.

De toutes façons, les scandales politiques nous ont appris que les pires criminels sont souvent ceux qui crient le plus fort contre le crime, de la même façon que les pires copulateurs-en-série sont ceux qui nous poussent les ''bonnes valeurs du marriage entre un homme et une femme'' et que ceux qui passent les lois qui restreignent le plus les libertés et droits des homosexuels sont ceux qui se font prendre les culottes baissées dans des toilettes d'aéroport avec des personnes du même sexe - souvent des hommes, souvent avec des mineurs.

Donc, de voir un point scorer du bon bord, pour une fois, c'est rafraîchissant - même si notre équipe à nous est en congé.

lundi 27 septembre 2010

Automne Et Cartes De Hockey

Qui dit ''fin septembre'', à Montréal, dit la fin de mon mois de célébrations pour mon anniversaire, fin d'UnPop (mon festival annuel de musique indépendante), début de Pop Montréal, et début de la saison de hockey. Et, pour plusieurs gars de ma génération, le début de la saison de hockey est aussi le temps où se lancent les collections de cartes - pas qu'on s'y attarde encore beaucoup, du moins pas autant que dans notre enfance et adolescence, mais la curiosité pique.

Justement, il y a une semaine, mon ami Martin de La Vie Est Une Puck m'a demandé d'écrire un article sur les cartes de hockey Upper Deck. Pour ce faire, par contre, il faut remonter dans le temps...

Aux États-Unis, au tournant du siècle dernier, on trouvait déjà des cartes de sports - du baseball - au dos des paquets de cigarettes. Plusieurs les copièrent avec le temps. Au Canada, il faut attendre les années 50 pour en voir l'âge d'or, alors que la compagnie de bonbons O-Pee-Chee et la compagnie Parkhurst se divisent le marché. O-Pee-Chee (propriété de la confiserie américaine Topps) mettait une gomme balloune dans chaque paquet, question d'utiliser la convergence pour attirer le plus de public possible - faire en sorte que les fans de hockey mâchent leur gomme, et faire en sorte que ceux qui aiment leurs bonbons fassent d'eux un meilleur vendeur que Parkhurst.

Pour ce faire, O-Pee-Chee négociait directement avec la Ligue Nationale de Hockey pour avoir les droits de reproduire les logos et des images des joeurs, négotiations qui devaient être de courte durée puisque les deux avaient leurs sièges sociaux au centre-ville de Montréal et que leur entente a résulté en un monopole qui a duré près de 40 ans. De leur côté, Parkhurst négociait avec les équipes, une à une, ce qui fait que certaines années, la collection complète ne comportait que 50 cartes et, plus souvent qu'autrement, on y retrouvait le Canadien, les Maple Leafs de Toronto et les Red Wings de Detroit - mais rarement ceux des Rangers de New York, les Blackhawks de Chicago ou les Bruins de Boston. La loi du marché a prévalu, et Parkhust a cessé ses activités au milieu de la décennie.

Jusqu'à l'aube de la saison 1990-91, donc, il n'y eut que deux séries de cartes de hockey (à  part les mini-séries dans la bouffe, tels la série Kraft, ou dans les chips, ou les céréales Post, ou chez  Esso - mais aucune de ces séries n'était régulière): O-Pee-Chee au Canada, qui comportait souvent quelques 600 cartes, et Topps, la version américaine, qui n'en comportait que 300, donc à laquelle il manquait souvent les cartes des meilleurs pointeurs de chaque équipe ('Team Leaders') et de la ligue ('League Leaders), des recrues et ne s'en tenait qu'aux cartes conventionnelles. Les deux marques se trouvent dans les bons dépanneurs du Canada, autour de 30 ou 35 cents le paquet de 7 cartes (plus une gomme, et plus on achète le paquet tard dans la saison, plus la gomme est difficile à enlever de sur la première carte du paquet).

Pendant ce temps, en février 1989, Upper Deck lance sa première série de cartes de baseball: un succès net. Avec un design unique (contour blanc, grosse photo à l'avant, mais aussi une à l'arrière et souvent une des deux dans une pose décontractée), les collectionneurs se l'arrachent. En août, les stocks de la compagnie sont épuisés. En octobre, on a déjà pré-vendu la totalité de la série de 1990 - avant même de l'imprimer.

Sûr de son coup, Upper Deck se lance dans la production de cartes des 3 autres sports majeurs: football de la NFL, basketball de la NBA, et hockey de la LNH dès la saison 1990-91. À 1.29$ le paquet, sans gomme.

La saison 1990-91 amena aussi les marques Score (99 cents pour 6 cartes) et Pro Set (89 cents pour 5 ou 6 cartes) au hockey, tandis que quelques années plus tard, Donruss (1.25 pour 5 cartes) et Fleer (1.35 pour 5 cartes) suivront. Le marché devenant très lucratif, et Upper Deck étant vu comme une force trop grande à affronter de manière conventionnelle, dès 1992, les autres compagnies sortiront de nouvelles marques dites '' de luxe'' (''premium'' en anglais): Pro Set ressuscita la marque Parkhurst, puis sortit Pro Set Platinum), Score a inventé Pinnacle, Fleer sort Fleer Ultra, O-Pee-Chee sort Premier et Donruss sort Leaf qui, ironiquement, au baseball est sa marque 'cheap'. Quand Pro Set fera faillite en 1994, Donruss s'accaparera du titre ''Platinum''.

À cette époque, Gary Bettman prend les rennes de la NHL, déménage ses bureaux à New York (et son personnel dit 'de match' à Toronto) - et vend de plus en plus de licences pour produire n'importe quoi à l'effigie des joueurs et des équipes de sa ligue.

Et c'est là qu'Upper Deck passe du 'bon gars' au 'méchant': alors qu'en 1996, le marché des cartes de hockey est en déroute (on peut certainement blâmer une partie de ces insuccès à un CH moribond et des ados qui trippaient fort en 1990-91 devenant de jeunes adultes au milieu des années 90 qui se foutaient des bouts de cartons à l'effigie de joueurs de hockey), que plusieurs compagnies ferment ou bien leurs portes ou bien quelques unes de leurs marques, Upper Deck se décide enfin à lancer plus de marques, dont MVP qui existe encore. Ils innondent le marché de marques qui coûtent entre 3 et 35 dollars le paquet pour aussi peu que 4 cartes; les collectionneurs se demandent si ça veut dire que leur paquet - qui contenait, mettons, Karl Dykhuis, Dan Blackburn (recrue!), Alexei Yashin et Pat Conacher (oui, c'est normal d'en connaître aucun) - vaut bien la peine de dépenser tant et si ces cartes valent bien près de 10 dollars chaque ou si c'est du vol pur et simple.

En 2002, Upper Deck s'est vu confier la série de cartes Yu-Gi-Oh! par Konami, la société qui en détenait les droits. Toutefois, Upper Deck ne s'est pas contenté de seulement faire les cartes, elle en faisait aussi des copies contrefaites qu'elle vendait (à peine) moins cher. Elle a été retrouvée coupable en 2009, après deux ans en cour.

En 2004, pendant le lock-out de la NHL (je précise bien lock-out, car certains pensent encore qu'il s'agissait d'une grève), en voyant que les joueurs - via l'association des joueurs, la NHLPA - allaient concéder sur plusieurs points, Upper Deck leur fit une offre qu'ils ne purent refuser: 25 millions répartis sur 5 ans, à condition qu'ils soint la seule compagnie qui ait droit de faire des cartes à l'effigie des joueurs de la NHL. Ensuite, se retrouvant devant un fait accompli (et devant l'impossibilité de signer avce une autre compagnie sans l'accord des joueurs), la NHL signa le même genre de contrat, qui a pris fin cet été.

Ce faisant, pendant 5 saisons, Upper Deck avait le chemin libre pour innonder le marché de leurs seules marques à eux: Upper Deck (la marque maison), The Cup, Finalist, Victory, MVP, Be A Player, Artifacts, Ice, Masks, SP, SP Authentic, SPx, Power Play, McDonald's, Bee Hive (un hommage aux cartes qu'on trouvait dans les pots de miel du même nom il y a 30 ans), Diary Of A Phenom, Trilogy, Black Diamond, Fleer (qu'ils ont acheté dans la dernière décennie) et son pendant de luxe Fleer Ultra... non seulement ils se faisaient compétition eux-mêmes, mais ils ont trouvé le moyen de convaincre Topps de leur sous-traiter la marque O-Pee-Chee pendant la durée de l'exclusivité, manufacturant donc la seule vraie marque concurrente.

Heureusement, cette saison, Panini s'est aussi fait accorder une licence pour produire des cartes, ce qui augure bien puisqu'ils ont acquis Score et Donruss il y a deux ans. Enfin, de la vraie compétition.

jeudi 9 septembre 2010

Le Doigt Sur Le Bobo: Le Manque De Vision À Montréal Quand Vient Le Temps D'Un Grand Projet

Bravo, Marie-Claude Lortie, de Cyberpresse.

Excellent texte sur l'urbanisme - notamment sur la question de Griffintown, quartier qui mérite, vu son importance historique, un peu plus de respect que de se faire transformer en Quartier Dix30.

Tout y est, même pas besoin d'en rajouter.

mardi 7 septembre 2010

Pas De Bruit Dans Mon Plateau

On y revient assez fréquemment...

Depuis un an et demi, des tonnes de petites-et-moyennes salles de spectacles ont fermées: Zoobizarre, Main Hall, Les Saints, Lab.Sybthèse, Kola Note, Le Medley, Le Spectrum, Black Dot, Le Sergent Recruteur, Green Room, Baloo's, LBH, The Pound... sans compter celles qui ont dû déménager ou vendre pour survivre, telles Katacombes, Jupiter Room (maintenant Le Jukebox, à la clientèle de style douchebag/450/cheveux graissés et peau orange/char sport rouge)...

Souvent, pour cause de plainte d'un seul voisin. Maintenant, la Ville et le Plateau ont mis sur pied une nouvelle division policière dévoué au bruit dans leur quartier, appellée 'Noise', qui ont pour mission de donenr des amendes aux bars qui émettent trop de bruit... sans jamais préciser le nombre de décibels requis. Ainsi donc, si l'arrondissement a besoin de cash pour faire ses frais, l'escouade pourrait entrer dans un commerce où aucune musique ne joue et décerner une amende à sa guise, puisque le règlement n'en précise pas la teneur. Hot, non?

Encore plus con: les amendes sont maintenant jsuqu'à 10 fois plus salées qu'avant, et selon la nouvelle loi à Montréal, la notion de ''bruit excessif'' ne tient plus compte de l'heure de la journée (auparavant 23h), donc un commerce peut se voir faire les frais d'une amende même à midi, alors qu'il n'y a aucun voisin autour.

En plus, la ville est, depuis un an, à 'tolérance zéro' pour l'affichage sauvage - les posters de concerts sur les poteaux de lumières ou parcomètres; ils envoient leurs amendes par la poste aux artistes qui se produisent, au producteur du spectacle (si mentionné) et à la salle, pour 2000$ par poster trouvé. Alors que plus souvent qu'autrement, ni l'artiste ni la salle n'ont droit de regard sur la publicité d'un show ni où la pub sera affichée. Ghislain Poirier, DJ de renommée internationale, en parlait en avril dernier.

Le 26 août dernier, dans le cadre de mon festival UnPop Montréal, j'ai booké 6 shows au Parc Des Amériques dans le cadre de la vente trottoir sur la rue St-Laurent, un évènement officiel dont la Ville se vante année après année. Un show par heure, de 16h à 22h, celui de 21h à 22h étant acoustique. À 19h30, pendant la prestation de Desert Owls, deux policiers sont venus faire leur ronde; ils auraient pu envoyer des undercover, mais ils ont choisi d'envoyer deux policiers en uniforme à la place, pour intimider la foule sans raison. Le mood est passé de festif à méfiant. Même les deux enfants qui dansaient ont eu peur de leurs airs de boeufs. À 20h20, ils en ont remis: ils ne sont pas entrés sur le site mais ont demandé à Dead Messenger, le meilleur groupe live en ville, de baisser le son - ce qu'ils ont fait. Nous avons reçu une amende de plus de 500$ pour avoir utilisé des micros pour le set de 21h (Allan Lento avec Will Austin), qui avait été annoncé 'acoustique'... mais ils utilisaient bel et bien des guitares acoustiques - pas ploguées - et le micro n'était que pour la voix, et était bas - au niveau 1 du système de son. Juste assez fort pour se faire entendre à une trentaine de pieds à la ronde, donc une partie du parc.

La nouvelle a fait le tour de la ville et de ses journaux assez rapidement; encore une fois, Poirier s'est porté à notre défense via lettre ouverte.

Si la vie culturelle quitte le Plateau, les morons qui viennent de s'y acheter des condos et qui espéraient la quiétude de Candiac vont y vivre plus paisiblement, il est vrai, mais quand va venir le temps de revendre, ils vont découvrir avec surprise qu'un coin mort, culturellement, ça perd de la valeur. Alexandre Paré, DJ à temps partiel et bientôt maître en urbanisme, s'exprime très bien sur le sujet. Tellement que Cyberpresse a repris son texte.

Un bar qui ferme, c'est souvent une mini-entreprise qui fait faillite - le PIB qui baisse, la valeur mobilière aussi, et quelques cotes de crédit. C'est aussi une ou quelques dizaines d'employés qui perdent leur emploi, un taux de chômage qui grimpe, des travailleurs qualifiés qui nesont pas utilisés. C'est souvent un lieu où des artistes visuels exposent, donc une galerie de moins. C'est un lieu où entre 3 et 20 musiciens se font les dents chaque soir, soit dans le but de divertir les matantes de la Rive-Sud et de passer à Belle Et Bum et CKOI, soit s'investir dans la création originale qui fera de Montréal une ville qui gardera sa réputation actuelle internationale de métropole créative dans d'autres pays. Et c'est aussi perdre un lieu où socialiser en payant trop cher des breuvages alcoolisés dont la majeure partie du prix est une taxe/redevance à la SAQ, donc un impôt indirect. En plus des vrais impôts des employés et de l'entreprise.

Perdre une quinzaine de ces lieux en à peine plus d'un an est inacceptable dans une ville qui se respecte. Dans une ville qui ne veut pas devenir fantôme.

Même Mario Dumont disait, pas plus tard que la semaine passée, que Montréal, désormais, n'était que ville d'évènements - que les grandes compagnies n'y avaient plus leurs sièges sociaux, que les grands manufacturiers n'y étaient plus établis, que les emplois ouvriers, outre ceux de la contruction, y sont somme toute presque disparus. Il ne faudrait pas tuer dans l'oeuf ceux qui vont créer ces évènements...

Biz Markie Déçoit À Montréal (Bis)

En août 1998, les Beastie Boys sont débarqués au Centre Molson, à Montréal, avec une brochette d'invités magistrale... sur papier. A Tribe Called Quest n'ont jamais franchi la frontière, Biz Markie n'a pas daigné chanter ses chansons et s'est plutôt attablé aux tables tournantes et a fait un DJ-set nul où la foule n'a embarqué que lorsqu'il a fait jouer Jump Around de House Of Pain. Assez nul. L'autre première partie (dont l'identité m'échappe en ce moment) a également été pourrie, et il aurait fallu que les Beastie assurent pour sauver la mise - ce qu'ils n'ont pu faire, malheureusement. Ils ont gardé les deux seules bonnes chansons/interprétations de la soirée pour le pseudo-rappel - Intergalactic et Sabotage - et nous ont quittés après 80 minutes d'entertainment (au total, tout compris) et après nous avoir pris 40$ des poches.

Toujours est-il que Biz Markie est revenue en ville en fin de semaine, au ''festival'' M Pour Montréal, au Vieux-Port, étant la tête d'affiche du dimanche, à 22h. Mon ami Éric y était et, comme moi 12 ans auparavant, a aussi eu droit à un DJ-set non-annoncé plutôt qu'une performance de rap. Voici son compte-rendu.

L'histoire se répète.

Quand On Se Donne...

Bon, je vous avertis: rien de nouveau là-dedans. J'aime seulement que ces deux articles sortent le même jour:

1. Un texte de Jean-François Lisée, de L'Actualité, sur les gaz de schiste. Contrairement aux articles qui sont publiés partout, il n'est pas question, ici, de l'impact environnemental de son exploitation, mais bien du côté 'exploiteur' de ceux qui vont venir le cueillir - et du rôle de 'donateur' que le Québec va y jouer. Il y cite Charles Côté, de La Presse, de son article de samedi dernier:
En 2009, les sociétés pétrolières et gazières ont versé 893 millions au Trésor de la Colombie-Britannique pour obtenir le droit d’y faire de la prospection. En 2008, elles ont versé 2,7 milliards. [Dont 1,5 pour le seul gaz de schiste.]
En comparaison, en 2008-2009 et en 2009-2010, au Québec, les permis d’exploration pétrolière et gazière ont rapporté en tout 3,5 millions depuis deux ans.
2.  Le Devoir qui ressasse la vieille nouvelle comme quoi Pepsi embouteille son eau Aquafina dans les robinets de Montréal, et nous les re-vend à des prix oscillant entre $3 et $6 le litre, alors qu'elle paie 10 cents... par 1000 litres pour utiliser l'eau. Pas pire marge de profit.

Parce qu'au Québec, on donne nos ressources à qui veut les prendre. Sauf s'il vient d'ici. Et sauf si la ressource est artistique. J'y reviens bientôt.

C'est drôle, aux États-Unis, Oprah dit aux jeunes femmes que si elles se donnent au premier 'date', les gars ne les respecteront pas et elles seront toujours traitées comme des salopes. Et nous, au Québec, on se fait dévierger nos forêts, nos campagnes, nos lacs, nos aqueducs municipaux, nos gaz souterrains et nos porte-feuilles à tous les jours, sans chialer... et on se demande pourquoi personne ne nous respecte ou nous écoute quand on lève le ton. Juste de même...

jeudi 2 septembre 2010

Foglia Est En Feu

 Une fois par semaine, Pierre Foglia écrit une chronique qui nous rappelle pourquoi il est ''Le Pierre Foglia''. Cette semaine, c'est aujoud'hui. Comme c'est du Foglia, ça parle de plus d'un sujet, à la surface, mais dans son fond, il n'en est qu'un seul, même s'il frôle le combat Bellemare-Charest, la Gouvernance, le gaz de schiste, la firme National.

 C'est épique.

Je parle moi-même, ici, de la guerre médiatique que se livrent Marc Bellemare et Jean Charest. Du bon stock. La guerre, pas le texte - y'a des tournures de phrases dont je ne suis pas fier, mais tel qu'à mon habitude, je n'y changerai rien. Les mots sont là pour y rester, pour le meilleur et, surtout, le pire. Gonzo à fond.

mercredi 1 septembre 2010

Auto-Cité

J'aime bien le blogue La Vie Est Une Puck.

La plupart du temps, j'y découvre des angles fascinants sur des personnages obscurs qui ont marqués, à leur façon, l'histoire du hockey sur glace.

Parfois, Martin y parle de choses que je connais, mais des fois, il remet en contexte des anecdotes qui ne m'étaient pas familières et qui ajoutent à mes connaisaances, surtout en ce qui a trait au hockey de 1915 à 1945, de la fondation de la LNH à la fin de la 2e Guerre Mondiale.

J'aime encore plus LVEUP quand je fais l'objet de sa citation de la semaine...