Tiens, Pierre Curzi vient de se rendre compte, après une vaste étude, que le fait Montréalais devient de plus en plus anglophone... ça doit faire un méchant bout de temps qu'il n'est plus en ville, parce qu'on le ressent partout, à tout bout de champ.
Que ce soit le rayonnement international de notre culture (Céline Dion en anglais partout dans le monde, Arcade Fire, Wolf Parade) ou le ''fait Facebook'' qui apprend mieux l'anglais à nos jeunes que même nos écoles peuvent le faire, en passant par la chute du mouvement indépendantiste et la montée de l'américanisation (surtout par la culture hip hop auprès de nos jeunes), le fait français recule, et le fait anglais fait des gains, en soi.
Ajoutons à cela le fait que le succès engendre le succès: le fait qu'Arcade Fire ait marché autant a attiré des jeunes anglo-canadiens à emménager dans notre belle ville pour y tenter leur chance aussi; les succès répétés en informatique ont fait qu'EA (Electronic Arts) et Google ont implanté des bureaux en ville et Apple s'y est ouvert un magasin - toutes des compagnies dont les exigences internationales sont en anglais; l'énorme expansion de l'université Concordia, une école anglophone, qui attire de plus en plus les étudiants étrangers (surtout asiatiques), qui viennent de pays où, dorénavant, l'anglais est la langue seconde et le français n'est qu'un détail (alors qu'historiquement, le françias y avait une place prépondérante).
Ça donne des gains importants d'un côté, et une absence de vouloir de l'autre.
Et le PQ est le plus à blâmer dans tout ça, parce que depuis l'échec référendaire de 1995, au lieu d'amener tout le monde dans la même direction, ils ont tenté de diviser pour conquérir, en semblant oublier que notre force était d'être rassembleur.
En mettant de côté ''les ethnies'', ils ont fait reculer 25 ans de progrès linguistique et les ont fait vouloir se rallier à ''la minorité abusée'' anglophone. Et chaque fois que Pauline Marois s'ouvre la trappe, la haine envers le fait français augmente, de ce côté-là.
Ça donne deux décénnies de Jean Charest, un parti Libéral provincial qui a l'air rassembleur même s'il élimine peu à peu tous les avancements de société des 50 dernières années et augmente les frais des moins biens nantis tout en gardant leurs amis crosseurs à l'abri des regards - et dans les abris fiscaux.
Vraiment, bravo. Et: Fuck You.
jeudi 8 avril 2010
Pierre Curzi Se Réveille
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