Au tout début j'étais Italien, j'en tire parfois une fierté niaiseusement folklorique. Je suis aussi Français. Je suis avant tout Québécois puisque j'ai passé les trois quarts de ma vie au Québec, Québécois par contamination en quelque sorte. Je ne suis pas du tout Canadien, comme je ne suis pas du tout Luxembourgeois, sauf que Luxembourgeois j'aimerais beaucoup l'être, je me vois bien citoyen d'un pays un peu ridicule qui n'existe pas.
C'est Pierre Foglia qui parle, le chroniqueur-vedette de La Presse.
On est ce qu'on est, souvent comme on naît, mais pas toujours.
Il y a des exceptions à tout, bien entendu, et des exceptionnels, on s'entend, un n'exclue pas l'autre, même si certains sont consentants. Qu'on s'entende: je ne suis pas Canadien non plus.
Mais je ne voudrais pas être Luxembourgeois pour autant. Québécois, ça me va; j'aime que les Slovaques me servent d'exemple, j'encourage les Tchéchènes et les Basques, et je trouve que les Cubains font bien plusieurs choses. J'aime manger Italien, Polonais, Jamaïcain, Mexicain, le homard, les crevettes, plutôt crever que de ne plus jamais y goûter.
C'est comme la vie, faut la goûter.
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